Par delà les rebonds de la pandémie et du variant OMICRON, la 127eme promotion de l’EOGN « Général de division MOREL » a franchi début janvier 2022 les portes du Centre National d’entraînement des Forces de Gendarmerie pour y suivre durant un mois une formation au commandement en Intervention Professionnelle.
Au-delà des 3 matières fondamentales de l’Intervention Professionnelle (Maîtrise de l’Adversaire avec Arme, Maîtrise de l’Adversaire sans Arme, Technique d’Intervention), les quelques 150 officiers-élèves français et issus des pays amis de la France ont appréhendé leur déclinaison concrète dans des situations de commandement opérationnel : interpellations domiciliaires, reconstitutions judiciaires, recherches de personne en fuite, gestions d’individu retranché, tueries de masse, etc.
C’est ainsi sur leur maîtrise technique des gestes mais également sur leur capacité tactique à concevoir et commander une manœuvre élémentaire que les élèves étaient appréciés.
Les profils des élèves les mieux classés à l’issue de ce mois reflètent la complémentarité des recrutements de la promotion : à tout Seigneur tout honneur, les 3 premières places échoient à des OG semi-directs principalement issus de la GM, suivis par un OG direct issu de l’ESM, un OG Universitaire et une Officier Sous Contrat Encadrement.
Au-delà de la scolarité et de l’obtention du brevet MIP si convoité, c’est bien comme des « relais » des fondamentaux de l’Intervention Professionnelle que les officiers moniteurs devront se positionner, quelque soit leur unité d’affectation. Une exigence d’être « sponsors » d’autant plus grande au regard de la médiatisation quasi-systématique des interventions des forces de l’ordre désormais, et la mise en œuvre prochaine de la réforme du diplôme d’Arme / MIP pour les sous-officiers.
OE BLANCHARD
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