« La gendarmerie, c’est une organisation à part. C’est la manière la plus efficace de maintenir la tranquillité d’un pays, c’est une surveillance moitié civile, moitié militaire répandue sur toute la surface, qui donne les rapports les plus précis ».
Napoléon Ier, 1806.
Héritière de la maréchaussée créée durant la guerre de Cent Ans, la gendarmerie nationale s’est forgée au fil des siècles une identité unique fondée sur cinq piliers : la légalité, la territorialité, la militarité, l’humanité et l’adaptabilité. Rattachée depuis 2009 au ministère de l’Intérieur, la gendarmerie nationale est présente sur 95 % du territoire national, auprès de 52 % de la population française. Cette force armée, investie d’une double mission de sécurité et de paix publiques, est également engagée auprès de l’armée française dans des Opérations extérieures (OPEX). Rassemblant 100 000 personnels d’active, dont 60 000 gendarmes départementaux, la gendarmerie bénéficie du renfort de 31 000 réservistes, dont le nombre devrait progressivement être porté à 50 000 d’ici 2025. Les hommes et les femmes qui servent dans cette « force humaine » s’attachent à perpétuer les valeurs et la mémoire issues de ce riche passé grâce au patrimoine et aux traditions. |
La 1ère chaire de recherche portée par la gendarmerie nationale et l’Université
Longtemps confinée au niveau de l’égo-histoire, l’étude du passé de la gendarmerie nationale a connu un vif essor grâce à la convention signée en 2001 avec l’Université Paris IV-Sorbonne. Ce partenariat fructueux a permis la mise en place du premier parcours doctorant de l’Arme, la soutenance de 16 thèses, ainsi que l’organisation de 10 colloques ou journées d’études et la publication de plus de 85 ouvrages et plusieurs centaines d’articles.
Plus de 20 ans plus tard, la création de la chaire HiGeSET, le 3 juillet 2023 au quartier des Célestins à Paris, constitue une nouvelle étape décisive dans la consolidation de ce chantier historique. Ouverte sur la société civile au cœur des territoires, cette chaire a vocation à nouer des partenariats à la fois avec le milieu académique, dans une approche multidisciplinaire, les unités de la gendarmerie nationale, pour bénéficier de leur expertise opérationnelle, et des mécènes privés ayant vocation à porter des projets destinés à mieux faire connaître au plus grand nombre l’histoire des gendarmes.
Implantée à Melun, à l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN), la chaire HiGeSeT bénéfice d’un pôle d’excellence pour mener ses projets de recherche avec notamment le Centre d'Entraînement et de Simulation au Commandement Opérationnel (CESCO), le Centre de recherche de l’École des officiers de la gendarmerie nationale (CREOGN) et le musée de la gendarmerie nationale.
Notre équipe
Outre les deux titulaires, la chaire comprend une équipe de chercheurs associés et de chercheurs affiliés (docteurs/doctorants) :
Arnaud-Dominique HOUTE, professeur HDR, Université Paris-Sorbonne.
Benoît HABERBUSCH, docteur, commandant de gendarmerie, responsable du département Stratégie de la recherche au CREOGN.
Les objectifs de la chaire HiGeSeT
- Valoriser l’enseignement de l’histoire de la gendarmerie,
- Concevoir des outils pédagogiques numériques innovants,
- Promouvoir l’histoire appliquée,
- Développer le parcours doctorant des historiens de la gendarmerie,
- Encadrer des étudiants (Master I à doctorat),
- Organiser des colloques ou des expositions,
- Favoriser la publication avec la création d’une revue académique.
Les axes de recherches
La maîtrise, auprès de la population, des espaces et des territoires en mutation.
La sûreté, la sécurité et la souveraineté.
La transformation des forces de l’ordre et des organisations policières.
L’adaptation aux évolutions des technologies de la sécurité.
L’éthique.
Mail creogn.eogn@gendarmerie.interieur.gouv.fr
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